Travailler sans infrastructures
Django est hébergé par des particuliers, je n’ai donc pas accès à des installations (hormis une petite carrière en herbe à la belle saison). On improvise donc pour travailler que ce soit à pied ou à cheval.
Je voulais donc partager avec vous comment on travaille néanmoins au quotidien.
En balade
Je fais avant tout de l’extérieur, donc il est vrai que mon terrain d’entraînement sont principalement les chemins. On va travailler principalement en ligne droit et sur de “beaux” chemin (pas trop de cailloux, relativement plat etc…).
Pour du plat/dressage, on peut alors travailler la rectitude de notre cheval, les transitions (intra comme inter allures) par exemple.
Pour du saut, on repère les chemins avec des arbres tombés aux abords propres, mais aussi des talus qui peuvent servir de contre-haut, les fossés, les tuyaux d’arrosage métalliques etc… (On se rapproche plus du cross que de l’hippique mais si votre cheval saute pleins de choses différentes dans différents contextes, les barres colorés ne seront plus qu’une formalité ;p)
Dans tous les cas, on va avoir un cheval qui est désensibilisé à tout ce qui est branche qui bouge, oiseau qui s’envole etc, et qui apprend aussi à rester concentrer sur l’exercice et à ne pas se laisser (trop?) distraire.
Des endroits divers où bosser
Parfois, j’aime bien quand même avoir un espace où Django sait que l’on va bosser et qui est propre pour demander plus de choses.
Plusieurs endroits se prêtent à ce genre de chose :
Le pré de dadou (ou autre pré):
L’avantage c’est que c’est facile d’accès et clôturé.
Par contre, c’est souvent plein de trous/bosses, il faut donc bien vérifier l’état du pré ou vous voulez bosser, surtout à des allures élevées. Et c’est souvent pas/peu praticable en hiver. Pour ma part, le pré où est Django en hiver n’est plus qu’un grand bain de boue avec quelques touffes d’herbes et les pré alentours sont préservés des passages pour pouvoir être fauchés au printemps pour faire le foin…
Donc c’est super cool en fin de printemps, pendant l’été et à l’automne jusqu’aux premières grosses pluies… Le reste de l’année on improvise autre chose.
On a pour notre part une carrière en herbe à disponible une partie de l’année.
Les pré en “friche”
J’entends par là tous les pré, espace qui ne sont ni clôturer , ni exploiter par des agriculteurs. Ils ont les mêmes avantages/inconvénients que ci-dessus mais restent plus praticables en hiver car les plantes sont souvent plus enracinées et les sols sont donc moins profonds et boueux.
/!\ Vérifier bien que ce n’est pas un pré laissé en “friche” pour faire du foin avant de travailler dedans /!\
Les champs de fruitiers, noyers etc…
On a la chance par chez nous d’être en pleine zone de production de la noix de Grenoble, donc on est entourés de plein de champs de noyers. L’avantage des noyers c’est que les branches sont relativement hautes et permettent donc de bosser dessous assez facilement.
Ces champs sont praticables quasiment à l’année (nous on évite en septembre/octobre car c’est la période de ramassage des noix). Et, moi qui travaille pas mal la direction avec Django en ce moment, ce sont des slaloms déjà tout prêt ^^
/!\ Faire bien attention, il y a parfois des systèmes d’arrosage au sol entre les arbres /!\
Les chaumes de blé
(Ça marche aussi pour les champs de maïs mais les chaumes sont plus grandes que celles de blé et les sols souvent plus profonds.)
Les chaumes c’est quand le pré a été moissonné mais pas labouré. Les sols sont souvent assez fermes (même quand il pleut) et relativement plat. C’est notre zone de prédilection avec Django pour du travail à pied ou sur le plat en hiver quand la carrière en herbe n’est pas praticable. Les champs en chaume de blé sont de grandes carrières (avec parfois quelques trous dont il faut se méfier) et permettent de travailler facilement sur le plat (cercles, cessions etc)…
Louer des installations
Parfois avoir de vraies installations c’est quand même mieux, renseignez-vous sur les structures pas trop loin de chez vous. Elles louent souvent leurs carrières/manèges. Nous c’est la prochaine étape, on va travailler encore un peu, puis on ira découvrir le sable d’une carrière !
Conclusion
J’espère que ce petit article vous aura plus et qu’il en aidera certain(e)s à travailler même sans carrière à disposition !